Soupçon de réaction

Réactionnaires be like.
Marc entra dans le bâtiment : “Baise-moi !” ; “Mais enfin Marc, c’est toi qui as la bite !” Il resta hébété. Que venait-elle de dire ? Il contempla dans le dégoût Charlotte : qu’elle fût le jouet béat de la domination le glaça dans sa chair. Une femme ! Dominée ! Dans ce siècle ! Cet homme, à qui les grâces de l’intelligence avait tout concédé, il n’en revenait pas. Il tombait comme une poterie entre les mains d’un artisan novice. “Mais enfin !” ; “Mais enfin quoi ?” ; “Mais enfin ! Ne veux-tu pas sortir des représentations sociales ? Comprends que je ne veuille pas de ta servilité !” ; “De ma servilité ?” ; “Des traces de tes socialisations !” ; “Marc, tu es méchant !” ; “Je veux ta liberté, Charlotte, ta liberté !” ; “Ce que tu es fasciste !” ; “Moi ! Fasciste ! Tu refuses l’époque !” Charlotte se tut de stupéfaction. Était-ce bien Marc, cet homme si sensible au mouvement du monde, qui venait de faire un pas dans les siècles antérieurs ? Son visage, en effet, ne bougeait plus. Elle comprit alors tout d’un bloc : Marc avait déconstruit.
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